La recherche du logement idéal peut finir par mettre vos nerfs à rude épreuve. C’est précisément ce que vivent nos deux protagonistes à leurs dépens. Tendons donc l’oreille dans le salon fictif de Tim et Léa.
Tim: Chérie, es-tu allée chercher les extraits à l’Office des poursuites pour notre candidature à l’achat de la maison, as-tu écrit la lettre d’accompagnement et actualisé nos deux CV? Parce que si nous n’envoyons pas la lettre jusqu’à demain, c’est un logement de plus qui nous passera sous le nez.
Léa: Ben non, je ne l’ai pas fait! Maintenant que je suis enceinte, j’attends de toi que tu ne te reposes pas sans cesse sur moi et ne me laisse pas me préoccuper de tout. De plus, ce logement est trop bruyant et il sera déjà trop petit lorsque nous aurons notre deuxième enfant, sans compter que les parois vert clair de la cuisine m’arrachent les yeux…
Tim: Ah non, ça ne vas pas recommencer. La couleur des parois ne te plaît pas? Tu préférerais peut-être un rose pastel, plus gai? Tu rêves encore à d’autres choses, peut-être? Par exemple, un grand jardin avec une piscine pour barboter et une niche à deux étages chauffée pour notre chien Lucky?
Léa: Ah oui, maintenant que tu le dis…
Tim: Super idée, ma chérie. On pourra aussi planter une allée d’arbres pour y faire pousser des liasses de billets de banque. Mais la vraie vie est différente, et je me demande quand tu redescendras sur terre?
Léa: Très drôle! Tu es conscient que les loyers ont augmenté de plus de 50% depuis les années 90 et qu’ils vont continuer à grimper, non? Mais par contre, les taux hypothécaires sont plus bas que jamais. De plus, avec notre propre logement, nous payerions moins d’impôts et nous pourrions même épargner pour nos vieux jours. Mais c’est clair, Monsieur préfère investir son argent dans des futilités.
Tim: Merci, Madame Je-sais-tout. Intérêts, prêts hypothécaires, prévoyance? Est-ce que tu aurais suivi en secret un cours de formation à distance sur la science de l’immobilier, ou dois-je vraiment demander conseil à quelqu’un qui tient Carpaccio pour le petit frère de Pinocchio?
Léa: Non, pas besoin, j’ai déjà pris rendez-vous pour un entretien de conseil avec un monsieur très charmant, d’ailleurs. Et qui ne s’appelle pas Carpaccio.
Tim: Tant que tu ne voudras pas à nouveau me traîner chez la pédicure, je suis prêt à te suivre partout…
Participez à notre concours!
- Deuxième épisode: Pour que le rêve ne s’envole pas en fumée
- Troisième épisode: Parce qu’une banque n’est pas un bazar
