Le leasing a le vent en poupe, mais il coûte cher. Des comparaisons indépendantes confirment que le crédit privé online de la Banque Migros est nettement plus avantageux pour les automobilistes.
Près de la moitié des voitures neuves circulant en Suisse n’appartiennent pas à leurs conducteurs, mais à des sociétés de leasing. Beaucoup ignorent cependant que le leasing présente des inconvénients non négligeables. A commencer par son coût, ce qu’attestent des comparaisons indépendantes. Le magazine des consommateurs K-Tipp a comparé plusieurs formules de financement d’une Opel Zafira. Résultat: le crédit privé online de la Banque Migros est clairement moins cher que six offres de leasing également testées. L’économie par rapport à celles-ci représente entre 380 et 790 francs sur la durée du crédit. Le magazine Beobachter arrive à la même conclusion en comparant les coûts.
Il indique ainsi qu’un petit crédit confère plus de liberté, sans compter qu’il est plus avantageux dans les deux exemples.
D’autres arguments plaident en faveur du crédit privé, au premier rang desquels le fait que vous êtes propriétaire du véhicule! Vous pouvez donc le revendre à votre guise, quand bon vous semble. Par contre, si vous résiliez un contrat de leasing de manière anticipée, vous paierez des pénalités élevées, souvent de plusieurs milliers de francs. Et si vous dépassez le kilométrage convenu, vous devrez également mettre la main à la poche. De plus, avec le leasing, vous n’avez pas le libre choix du produit d’assurance et devez généralement vous adresser à un garage bien précis. Comme le Beobachter a révélé, certains garages n’hésitent plus à exiger de leurs clients de leasing des frais dits de «remise en état». Ainsi, dans un cas concret, le garage a facturé un supplément de 4700 francs à ce titre après l’échéance du contrat de leasing. Enfin, le crédit privé offre également des avantages fiscaux: les intérêts sont en effet déductibles des impôts sur le revenu, alors que les mensualités de leasing sont soumises à la TVA au taux de 8%.
