Priorité à la relation client

La société familiale Delphin-Amazonia fournit les marchés spécialisés de la Migros en produits pour animaux de compagnie. Basée à Münchenstein (BL), l’entreprise est cliente de la Banque Migros. Elle est active dans le commerce de gros et se développe pour devenir un des leaders logistiques du secteur en Suisse, projet que la banque accompagne comme partenaire financier.

On passe devant un camion Ford T, qui a servi en son temps de camion-magasin à Gottlieb Duttweiler, fondateur de la Migros, pour arriver à l’accueil de Delphin-Amazonia. L’entreprise de produits pour animaux est installée dans la centrale d’exploitation Migros à Münchenstein, où elle occupe une surface de stockage de quelque 10 000 m2.

Une affaire qui a du chien

Depuis Münchenstein, Delphin-Amazonia livre différents clients, dont les marchés spécialisés de la Migros, en articles liés à la mobilité de l’homme et du chien. «C’est un vaste sujet», déclare Werner Schmid, fondateur de l’entreprise. On constate que de plus en plus de maîtres font du sport ou du fitness en compagnie de leur chien et que, par exemple, les séjours de randonnée avec Médor sont tendance. D’un autre côté, de plus en plus d’entreprises tolèrent que leurs employés viennent travailler avec leur toutou. Il est donc logique que «Delphi», le chien mascotte de l’entreprise Delphin-Amazonia, accueille chaque jour les visiteurs dès qu’ils sont passés à côté du camion Ford modèle T de Duttweiler.

«Ce que j’apprécie à la Banque Migros, c’est l’ouverture aux PME, les voies décisionnelles rapides et le fait de connaître personnellement les décisionnaires.» – Werner Schmid (à droite, directeur de Delphin-Amazonia) avec Thomas Schmid (à gauche, responsable de la publicité de Delphin-Amazonia) et avec Delphi, le chien mascotte de l’entreprise Delphin-Amazonia.

Delphi-Amazonia fonde de grands espoirs sur la gent canine. «Depuis l’abolition au niveau national, début 2017, du cours d’éducation canin obligatoire pour les propriétaires de chiens, la population canine en Suisse a grossi de quelque 50 000 animaux», estime Werner Schmid. Cette évolution compense la baisse d’intérêt du public pour d’autres espèces animales, telles que les rongeurs, par exemple. En effet, les enfants passent aujourd’hui davantage de temps devant l’écran de leur téléphone qu’à s’occuper de cochons d’Inde ou de hamsters, si bien que la population de ces animaux recule chaque année de 5 à 6% en Suisse.

La baisse est encore plus sensible s’agissant des perruches, perroquets et compagnie: pour des raisons de protection des animaux, la détention à domicile d’oiseaux, autrefois très populaire à l’époque où Delphin-Amazonia a débuté ses activités, aura bientôt totalement disparu. C’est en 1976 que Werner Schmid a lancé son entreprise, en commercialisant des volières sous sa propre marque «Amazonia» et des pompes à air pour aquarium de la marque «Delphin». L’offre s’est étoffée en peu d’années, jusqu’à devenir un assortiment complet, couvrant toutes les espèces d’animaux de compagnie.

Évolution vers la logistique, avec la Banque Migros pour partenaire financier

L’ancien grossiste s’est mué, au fil des années, en une entreprise de logistique leader du secteur, avec la Banque Migros comme partenaire financier. Cette évolution s’explique par les changements dans le comportement des consommateurs. Ceux-ci font appel aux magasins ayant pignon sur rue tels les animaleries ou, de plus en plus, aux vétérinaires pour obtenir des conseils avisés, mais achètent finalement leur animal sur Internet. C’est pourquoi Delphin-Amazonia met à la disposition des commerçants traditionnels une solution en ligne (également utilisable en libre-service sur place) et se charge simultanément de l’acheminement directement au client. «Afin d’assurer un traitement rapide de la livraison, une capacité élevée de stockage est nécessaire, avec un assortiment comme le nôtre totalisant plus de 9000 produits», explique Werner Schmid.

Et c’est là que la Banque Migros entre en jeu. Elle a financé l’acquisition de trois entrepôts à Muttenz, d’une surface totale de 25 000 m2. «Les jours de pointe, ce sont quelque 800 colis postaux qui quittent ces entrepôts à destination des clients finaux», souligne M. Schmid. D’autres banques ont refusé tout net le financement des entrepôts, car le modèle d’affaires de Delphin-Amazonia est en porte-à-faux avec les règles habituelles de l’économie d’entreprise, qui préconisent des processus à la minute, sans stockage de marchandises et dans une très large mesure sans immeubles commerciaux. La Banque Migros, pour sa part, s’est appuyée sur une appréciation différenciée.

«La Banque Migros est la filiale d’un grand détaillant et possède dès lors une compréhension approfondie pour les modèles d’affaires des commerçants», explique Guy Colin, qui dirige, auprès de la Banque Migros, le segment Clientèle Entreprises de la Région Nord de la Suisse. Et d’ajouter: «Mais la compréhension seule ne suffit pas. Le conseiller doit également posséder les compétences requises pour prendre des décisions rapides, dans l’intérêt du client. C’est le cas de la Banque Migros, grâce à sa structure hiérarchique horizontale.» Werner Schmid acquiesce: «Ce que j’apprécie à la Banque Migros, c’est l’ouverture aux PME, les voies décisionnelles rapides et le fait de connaître personnellement les décisionnaires.»

Musique d’avenir

Le financement accordé par la Banque Migros ne se limite pas aux surfaces que Delphin-Amazonia exploite pour son propre compte, mais comprend également des espaces loués à des tiers. «C’est une source de revenus supplémentaires, qui couvre une partie des coûts d’intérêts», indique Werner Schmid. «D’un autre côté, cela nous offre de la souplesse en termes d’extension des affaires». En effet, pour coller aux nouvelles tendances, Delphin-Amazonia lance chaque année entre 800 et 1000 nouveautés sur le marché. «Par exemple, face à l’augmentation des allergies dont souffrent les animaux de compagnie, on constate une hausse de la demande de nourriture sans gluten, comme chez les humains. Idem du côté des vêtements: à l’instar des courants qui font évoluer la mode humaine, celle des animaux de compagnie suit également des tendances», précise Thomas Schmid.

Le fils de Werner Schmid, le fondateur de l’entreprise, est à la fois responsable de la publicité et chargé de l’évolution permanente de l’assortiment, par exemple via le développement de marques propres, telles SwissPet et SwissDog. C’est également lui qui est pressenti pour prendre la succession de son père. Un de ses grands défis sera l’internationalisation, parallèlement au développement du marché domestique. Mais quoi qu’il en soit, un solide partenaire bancaire sera toujours nécessaire.

Vous trouverez ici davantage d’informations sur les offres de la Banque Migros pour la Clientèle Entreprises.

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