La préservation des liquidités est essentielle, précisément en période de coronavirus. De quoi faut-il tenir compte lors de la détermination et de la sauvegarde des besoins en liquidités et pourquoi le leasing en ligne est-il une option à envisager très sérieusement, par exemple pour les investissements de remplacement? Voici nos principaux conseils en bref.
Pour l’instant, personne ne peut estimer combien de temps la crise du coronavirus va encore durer. Mais une chose est claire: tant que les magasins, les frontières et les usines resteront fermés, l’activité opérationnelle souffrira. Les recettes diminuent tandis que de nombreuses dépenses – frais de bail, salaires et autres coûts fixes – subsistent. «Au cours de cette période extraordinaire, même les entreprises financièrement saines peuvent se retrouver en manque de liquidités sans qu’elles y soient pour quelque chose», explique Thomas Hofer, responsable du Centre de compétences Financements leasing de la Banque Migros. «Bien que le Conseil fédéral ait annoncé le 16 avril 2020 un assouplissement progressif des mesures décidées, les conséquences financières de la crise devraient durer encore longtemps pour plusieurs secteurs.» La gestion des liquidités revêt donc une importance vitale – déjà en temps normal, mais bien davantage en cas de crise. Voici quatre conseils à ce sujet.
1. Analyser avant d’agir
Il convient tout d’abord d’obtenir un aperçu de la situation de liquidité actuelle et à moyen terme. À cet effet, il est utile d’établir un plan. Procédez à une évaluation réaliste des recettes et opposez-y les dépenses prévues de manière ordinaire. Le plan vous montrera les mesures à envisager pour l’approvisionnement en liquidités au cours des prochains mois. Il s’agit alors d’examiner toutes les possibilités d’améliorer la garantie de trésorerie.
2. Réduire les coûts
Dans le cas des loyers, vous pourrez peut-être vous voir octroyer temporairement un report ou une exonération de loyer de la part du bailleur. Dans l’ensemble, cependant, les coûts fixes ne peuvent guère être influencés à court terme. Concentrez-vous donc sur les coûts variables. Par exemple, négociez avec vos fournisseurs, diminuez les quantités de commande et, le cas échéant, demandez un report de paiement pour les factures déjà établies. Le plus grand poste de coûts est généralement le personnel. Utilisez les possibilités de chômage partiel, optimisez les plans d’affectation, demandez de réduire les heures supplémentaires accumulées et ne faites appel aux employés temporaires que si cela est absolument nécessaire.
3. Envisager un financement transitoire
Si vos mesures de réduction des coûts ne suffisent pas à couvrir les besoins de liquidités, nous vous soutenons avec un crédit transitoire issu du programme de crédit COVID-19 de la Confédération. Par ailleurs, nous participons également aux programmes cantonaux prévoyant des crédits transitoires supplémentaires pour les entreprises locales. Veuillez toutefois noter que ces crédits transitoires ne peuvent pas être affectés à n’importe quel usage, mais uniquement pour garantir les besoins de liquidités courants, y compris le refinancement des découverts accumulés depuis le 23 mars 2020. Est donc exclue l’utilisation pour de nouveaux investissements dans des actifs immobilisés qui ne sont pas des investissements de remplacement.
4. Recourir au leasing de biens d’équipement en ligne
Mais pour que vous restiez compétitif au-delà de la crise, des investissements (de remplacement) sont souvent nécessaires. Notre leasing en ligne pour les biens d’équipement est idéal pour cela, puisque le financement est assuré par le biais des revenus courants et que vos liquidités ne sont pas entamées. Nous renonçons actuellement aux frais de dossier afin que seuls les frais de leasing soient effectivement facturés. Autre avantage: le leasing en ligne peut être demandé en toute simplicité depuis votre domicile et la décision de financement vous est communiquée en quelques minutes (voir graphique).