L’incertitude sur les marchés financiers et la politique monétaire plus expansionniste des grandes banques centrales ont fait s’apprécier fortement le franc. Il n’en demeure pas moins que différents aspects parlent en défaveur d’un prochain tour de vis monétaire de la BNS.
ContinuerChristoph Sax

Christoph Sax est économiste en chef de la Banque Migros. Il scrute l’actualité économique et les évolutions sur les marchés financiers, et livre ses estimations.
Les cours vont se stabiliser
Les marchés des actions ont connu des pertes de cours parfois considérables ces derniers jours. Parallèlement, les taux d’intérêt ont continué de baisser et le franc s’est fortement apprécié. Comment les investisseurs devraient-ils se positionner dans ce contexte?
ContinuerConflit commercial: quo vadis?
Du point de vue de la Banque Migros, une entente entre les États-Unis et la Chine dans le conflit commercial reste l’issue la plus probable. Le risque d’un conflit permanent a toutefois augmenté. En outre, l’incertitude en matière de planification devrait rester élevée, même après un accord.
ContinuerBrexit: le bras de fer va se poursuivre
La Banque Migros s’attend à ce que la livre sterling tende à se renforcer quelque peu au cours des prochains mois. Il est vrai que l’incertitude règne quant à la ratification de l’accord de sortie. Mais la situation n’est pas sans espoir pour autant.
ContinuerPas de détournement des réserves de change
En dépit des pertes d’évaluation sur ses positions en monnaie étrangère, la BNS va distribuer à nouveau 2 milliards de francs à la Confédération et aux cantons cette année. Ses importantes réserves de change suscitent de nouvelles convoitises. Mais celles-ci sont injustifiées. Les titres figurant au bilan de la BNS ne sont en effet pas le patrimoine du peuple et leurs perspectives de rendement sont hautement incertaines.
Continuer«L’économie suisse est stable malgré le contexte»
Loyers stables, taux d’intérêt en légère hausse et prévoyance vieillesse en construction: l’économiste en chef de la Banque Migros, Christoph Sax, nous fait ses prévisions sur l’évolution économique.
ContinuerCrise en Turquie: pas d’issue en vue
La livre turque est en chute libre. La politique économique du président turc a depuis longtemps entamé la confiance des investisseurs. Un conflit avec les États-Unis a fait exploser la situation. Il faut s’attendre à une nervosité accrue sur les marchés financiers jusqu’à nouvel ordre.
ContinuerL’amour de la patrie est-il bien raisonnable?
De nombreux investisseurs privés ont tendance à privilégier les actions suisses par rapport aux actions étrangères. C’est pourtant prendre des risques inutiles. Même si, en Suisse, ce «biais domestique» a des conséquences moins importantes que dans d’autres pays.
ContinuerQuelle est l’utilité des prévisions?
Le plus grand défaut des prévisions, c’est que leur précision laisse souvent à désirer. La Banque Migros émet chaque trimestre depuis 2017 des prévisions relatives à l’économie et aux marchés financiers. Mais quelle a été leur pertinence jusqu’à présent? Premier bilan après juste une année.
ContinuerL’AVS bat de l’aile
Le peuple souverain a rejeté la réforme des retraites 2020 aux urnes. Il est désormais urgent, surtout pour l’AVS, d’envisager de nouvelles solutions aussi rapidement que possible, car la situation financière du premier pilier va se détériorer massivement ces prochaines années.
ContinuerJerome Powell succède à Janet Yellen – Opinion relative à la nomination de Jerome Powell à la présidence de la Fed
Donald Trump a nommé Jerome Powell nouveau président de la Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed). Cette nomination doit encore obtenir l’aval du Sénat, mais cela devrait relever de la simple formalité, étant donné la majorité dont disposent les Républicains au Sénat et au Congrès.
ContinuerLa BCE réduit de moitié le volume de ses achats obligataires – Opinion sur la décision de la BCE du 26.10.2017
La BCE a décidé aujourd’hui de réduire fortement son programme d’achat de titres («Quantitative Easing» ou «QE») début 2018. Le programme d’assouplissement quantitatif QE, à l’origine limité jusqu’à fin 2017, sera prolongé d’au moins neuf mois jusqu’en septembre 2018. Le volume d’achat mensuel sera toutefois réduit de moitié, à 30 milliards euros, début 2018. A la clôture du programme, la BCE maintiendra le portefeuille de titres au volume qu’il aura atteint.
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